Du 23 février au 3 mars 2023

 

Tout au Sud de l’ile du Nord, en bordure du détroit de Cook, pousse la Capitale de la Nouvelle-Zélande, Wellington. Pour quelle raison les Kiwis ont-ils décidé de placer leur capitale dans la région la plus venteuse de tout le pays demeure une énigme à nos yeux. Peut-être dans une idée de maintenir un équilibre entre le Nord populaire et le Sud sauvage ? Du vent, il y en a à Wellington. Nous avons toujours une dizaine de nœuds de plus que les régions alentours. Le vent s’engouffre entre les deux îles et frappe Wellington de plein fouet. Idéal pour les amateurs de kitesurf. Dominique et Noé en profitent bien. Pour ma part, l’eau et le fond de l’air sont beaucoup trop froids pour me donner l’envie de barboter les fesses dans l’eau. Les plus jeunes tentent une journée de bodysurf et nous ramènent en souvenir notre première crève néozélandaise.

Comme le reste de la Nouvelle-Zélande, Wellington est mignonne et bien aménagée. Son centre-ville oscille entre bâtiments historiques du XIXème et zones branchées où les sushibar pullulent. On y trouve quelques rares immeubles qui cèdent vite leur place aux quartiers résidentiels composés de villas individuelles. La Nouvelle-Zélande est un vaste pays peu peuplé. On sent que la place n’est pas un problème et la densification démographique pas une priorité pour les autorités.

Outre notre passage par l’ambassade espagnole pour les passeports des enfants, nous nous prêtons au jeu du tourisme. Nous visitons la gare pour montrer les trains à Louis, empruntons le Cable Car au milieu d’un flot de retraités en vacances, nous découvrons le jardin botanique et arpentons les jolies promenades en bord de mer.

Mais nous ne sommes résolument pas des adeptes des grandes villes et je peine à m’épancher sur notre détour dans la Capitale. Il faut dire que la Nouvelle-Zélande est un pays très jeune. L’Histoire n’a laissé que quelques rares traces de son passé. Bien souvent, des restes de fortifications de la deuxième guerre mondiale ou quelques mémoriaux en l‘honneur des braves hommes et femmes qui ont contribué à la colonisation de cette contrée éloignée. Par ailleurs, la culture maorie basée sur une transmission orale est très peu visible.

 

Après un petit mois au Sud, nous repartons retrouver un climat plus chaud et terminer notre exploration de l’ile du Nord avec la région d’Auckland notamment.

A bientôt !